On n'a pas fini de parler de...
On n'a pas fini de parler de Jean-Luc Mélenchon et de son avis sur la Gendarmerie ni de la générale Florence Guillaume promise a des responsabilités élevées. Ni de la famille Cazals.
Chaque semaine, vous trouverez dans cette newsletter quelques infos inédites, ou mises en perspectives, susceptibles de retenir votre attention, si vous appartenez, de près ou de loin, à la communauté des gendarmes, de leurs amis, et de leur journal d’expression depuis 85 ans, L’Essor de la Gendarmerie Nationale.
1️⃣ On a pas fini, tout d’abord, de parler de Jean-Luc Mélenchon !
Le leader de La France insoumise, fort de son score à 22,55% des suffrages exprimés au deuxième tour de l’élection présidentielle, a ensuite réussi le tour de force de rassembler, sous sa bannière de La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES), l’ensemble des parti de gauche dits de gouvernement, PS, PCF et EELV. Chapeau l’artiste !
En politique, souvent l’inattendu arrive.
Il est peu probable, selon les estimations actuelles, que LUPES obtienne la majorité absolue au soir du 2e tour des élections législatives, le 19 juin prochain, mais il n’est pas impossible qu’il soit, alors, à la tête d’une coalition de groupes revendiquant la primauté, et donc le poste de Premier ministre.
Car, dans nos institutions, si le président est libre de choisir qui il veut, dès que l’heureux élu prend ses fonctions, il peut être mis en minorité, soit en réaction à une question de confiance, soit sur une motion de censure. Et le président ne peut pas dissoudre l’Assemblée dans la première année de son élection.
La réélection d’un président de la République, hors coalition était une première dans l’histoire de la Ve. Espérons que la prochaine nouveauté historique dans ce domaine ne soit pas le retour à une forme d’instabilité gouvernementale, que les textes, trop souvent modifiés depuis 1958, n’empêchent absolument pas…
En attendant, sachez que Jean-Luc Mélenchon a des idées très précises en ce qui concerne l’avenir de la Gendarmerie. Au mois de mars, L’Essor lui a posé cette question :
- « Etes-vous favorable, ou non, au maintien du statut militaire de la Gendarmerie ? Et, partant, êtes-vous favorable, ou non, à l’éventuelle fusion des deux forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) ? »
🟥 Réponse : Nous proposons d’amorcer le travail afin d’unifier les forces de Police et de Gendarmerie dans un même corps constitué, afin de refonder la sûreté de proximité et garantir une égale sécurité des biens et des personnes. Il s’agit de créer "une garde républicaine citoyenne", afin de mettre en commun les différentes missions de la police dans un même corps (de proximité, judiciaire, aux frontières, mobile, d’intervention, de renseignement...). Ce corps sera unifié par un même statut de la fonction publique civile. Certaines unités de la Gendarmerie seront maintenues avec la militarité : protection et défense des institutions de l’Etat et des sites sensibles, ainsi que les missions de prévôté.
C’est sans doute en connaissance de cause que, selon notre questionnaire, le candidat LFI n’obtenait, chez nos lecteurs, que le score modeste de 3,8% des intentions de vote au premier tour.
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2️⃣ On n’a pas fini de parler, non plus, de Florence Guillaume !
J’ai rencontré la générale (depuis le 1er mai) Florence Guillaume en 2013, au ministère de l’intérieur. Déjà lieutenant-colonelle, elle était l’adjointe de Christian Rodriguez, conseiller Gendarmerie du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, et devenu, en 2020 directeur général. Lui, succédait à Denis Favier, promu DG. Dont Florence Guillaume sera un moment la « plume ».
Depuis, cette saint-cyrienne de 47 ans, a alterné les postes de cabinet et les commandements territoriaux. Son « haut potentiel » la destine donc à des responsabilités plus élevées encore.
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3️⃣ Enfin, on n’a pas fini de parler de la famille Cazals !
J’ai fini hier de relire les épreuves de la réédition que L’Essor s’apprête à publier du livre de Claude Cazals « La Gendarmerie sous l’occupation ». Un beau boulot !
La 1ère édition faisait déjà 320 pages, annexes comprises, la réédition va en compter 100 de plus. D’abord parce qu’elle compte une nouvelle introduction du professeur Jean-Noël Luc, ainsi qu’une chronologie, une bibliographie et un glossaire. Ensuite parce que le texte - intégralement conservé - est un peu plus aéré.
C’est une oeuvre importante pour l’histoire de l’Arme. Le professeur Luc, à la fin de son texte, veut bien dire que cet ouvrage a un triple intérêt, « historiographique, mémoriel et civique ».
Pour ce travail, j’ai eu la chance de collaborer avec François Cazals, qui, dans la réserve citoyenne de la Gendarmerie, poursuit dans la ligne de son illustre père, Claude, de son illustrissime grand père, Marcellin, « juste parmi les nations », et même de son arrière grand-père, déja gendarme !
Jusqu’au 10 mai, en souscription avant parution, cet ouvrage est proposé à 20€, au lieu de 30€.
Et vive les gendarmes !
Alain Dumait, directeur de L’Essor
Question du mois de mai
« En ce qui vous concerne, croyez-vous que la compétence territoriale Gendarmerie/Police sera modifiée au cours des cinq prochaines années ? »
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Voilà, c’est fini pour cette semaine. La newsletter vous a plu ? Dites-le en cliquant sur le ❤️ ou en cliquant sur ce pictogramme en haut de page 💬. À la semaine prochaine.
Bonsoir. Mon Dieu, puissiez vous étre préservé de cette fusion entre polices. Sans juger des competences des différentes forces de l'ordre, pareille fusion s'est révélée une gabegie sans nom en Belgique. Explosion des coûts, incompétence, malgré d'indéniables bonnes volontés individuelles dans les différents corps, baisse des normes, politisation à outrance, j'ai mal à ma Gendarmerie.