La révolution a d’une certaine manière entériné le réseau des brigades qui existait avant elle.
Leur implantation, à équidistance de 4 lieues (32 km), avait pour finalité d’assurer la sécurité des axes de communication.
A l’époque, la réduction du nombre de gendarmes par unité a été une forme de levier qui a permis d’augmenter le nombre d’unités et d’équilibrer celui des gendarmes.
Consécutivement le besoin a suggéré des baux de location dans un immobilier diversifié : archevêchés, églises, auberges, bâtiments privés …
L'Etat a toujours témoigné son intérêt au développement des capacités de la gendarmerie, avec des oscillations récurrentes de ses objectifs et des moyens de les atteindre.
Ce le fut par des alternatives de création et de dissolution d'unités de départementale et surtout un temps certain pour la création de la GM.
Des erreurs potentielles de choix sans effet sur la responsabilité des politiques mais au détriment de la sécurité de leurs concitoyens électeurs.
Le caractère militaire de l’institution se traduit entre autres par la dénomination de ses unités dans le même esprit que celles de l’armée de terre, sauf pour le niveau brigade.
Elle est en effet la plus petite unité élémentaire, qui rassemble des gendarmes et leur famille. Certaines appelées ‘’poste’’ n’étaient composées que de 2 gendarmes à cheval.
En termes militaire, une ‘’escouade’’ est une déclinaison organique d’une compagnie de combat et existait dans l’organigramme d’une unité en 1914 sous la forme de 15 hommes commandés par un caporal.
Cette appellation a laissé place à celle du ''groupe'' dont l'effectif a varié de 12 à 10, placé sous l'autorité d'un sergent.
L’opportunité d’afficher l’inflation actuelle des gradés en gendarmerie et son corollaire d’un accès tardif à une situation de commandement.
Il semble donc que la suggestion ‘’escouade’’ ait peu de chances d’être adoptée pour l’unité mobile envisagée en lieu et place d’une brigade physique et immobilière.
A mon humble avis, on devrait plus s’orienter vers la notion de ‘’poste mobile avancé’’ à l’image du poste de deux cavaliers d’après la révolution française.
On en revient donc aux vieilles ficelles de la Révolution et aux solutions déjà exploitées dans le dernier tiers du siècle précédent.
C'est à mon sens un pis aller qui ne remplira pas assurément le rôle de contact du gendarme, lequel pour s'exercer doit résulter d'une formation initiale puis de terrain, de son intérêt suscité à la nouvelle génération, du sens relationnel, du temps nécessaire à y consacrer.
Il est plus facile de détruire que de reconstruire, d'autant plus avec un encadrement bercé dans un autre contexte et dont il n'est pas assuré qu'il dispose des fondamentaux pour perpétuer la formation adaptée à la notion de ''contact avec la population et de recherche du renseignement''.
Pour que la population s'approprie ses ''bleus'' il faut qu'elle les voit autrement et qu'ils lui fassent battre les cœurs à l'image de ce qui a pu être le cas samedi soir contre les Springboks !
L’histoire est un éternel recommencement !
La révolution a d’une certaine manière entériné le réseau des brigades qui existait avant elle.
Leur implantation, à équidistance de 4 lieues (32 km), avait pour finalité d’assurer la sécurité des axes de communication.
A l’époque, la réduction du nombre de gendarmes par unité a été une forme de levier qui a permis d’augmenter le nombre d’unités et d’équilibrer celui des gendarmes.
Consécutivement le besoin a suggéré des baux de location dans un immobilier diversifié : archevêchés, églises, auberges, bâtiments privés …
L'Etat a toujours témoigné son intérêt au développement des capacités de la gendarmerie, avec des oscillations récurrentes de ses objectifs et des moyens de les atteindre.
Ce le fut par des alternatives de création et de dissolution d'unités de départementale et surtout un temps certain pour la création de la GM.
Des erreurs potentielles de choix sans effet sur la responsabilité des politiques mais au détriment de la sécurité de leurs concitoyens électeurs.
Le caractère militaire de l’institution se traduit entre autres par la dénomination de ses unités dans le même esprit que celles de l’armée de terre, sauf pour le niveau brigade.
Elle est en effet la plus petite unité élémentaire, qui rassemble des gendarmes et leur famille. Certaines appelées ‘’poste’’ n’étaient composées que de 2 gendarmes à cheval.
En termes militaire, une ‘’escouade’’ est une déclinaison organique d’une compagnie de combat et existait dans l’organigramme d’une unité en 1914 sous la forme de 15 hommes commandés par un caporal.
Cette appellation a laissé place à celle du ''groupe'' dont l'effectif a varié de 12 à 10, placé sous l'autorité d'un sergent.
L’opportunité d’afficher l’inflation actuelle des gradés en gendarmerie et son corollaire d’un accès tardif à une situation de commandement.
Il semble donc que la suggestion ‘’escouade’’ ait peu de chances d’être adoptée pour l’unité mobile envisagée en lieu et place d’une brigade physique et immobilière.
A mon humble avis, on devrait plus s’orienter vers la notion de ‘’poste mobile avancé’’ à l’image du poste de deux cavaliers d’après la révolution française.
On en revient donc aux vieilles ficelles de la Révolution et aux solutions déjà exploitées dans le dernier tiers du siècle précédent.
C'est à mon sens un pis aller qui ne remplira pas assurément le rôle de contact du gendarme, lequel pour s'exercer doit résulter d'une formation initiale puis de terrain, de son intérêt suscité à la nouvelle génération, du sens relationnel, du temps nécessaire à y consacrer.
Il est plus facile de détruire que de reconstruire, d'autant plus avec un encadrement bercé dans un autre contexte et dont il n'est pas assuré qu'il dispose des fondamentaux pour perpétuer la formation adaptée à la notion de ''contact avec la population et de recherche du renseignement''.
Pour que la population s'approprie ses ''bleus'' il faut qu'elle les voit autrement et qu'ils lui fassent battre les cœurs à l'image de ce qui a pu être le cas samedi soir contre les Springboks !
Christian Pujol